Le Parti libéral de Mark Carney remporte les législatives canadiennes face aux tensions avec Washington
Le Parti libéral de Mark Carney remporte les législatives canadiennes face aux tensions avec Washington
Une campagne marquée par la confrontation avec Washington
Tout au long de la campagne, Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, a su s’imposer comme un leader rassurant et compétent face aux attaques répétées venues de la Maison-Blanche. Le président américain, en désaccord avec plusieurs politiques canadiennes récentes — notamment en matière d’environnement et de commerce — avait multiplié les menaces de sanctions douanières et de révision d’accords bilatéraux.
Face à ces pressions, Carney a axé sa campagne sur la souveraineté économique du Canada, promettant de défendre les intérêts du pays tout en assurant une stabilité financière et politique. Ce positionnement lui a valu un large soutien, notamment dans les provinces industrielles comme l’Ontario et le Québec.
Une victoire décisive mais un Parlement fragmenté
Selon les projections, les libéraux obtiendraient environ 160 sièges, juste assez pour former un gouvernement minoritaire avec l’appui possible du Nouveau Parti démocratique (NPD). Les conservateurs, malgré une campagne centrée sur la relance énergétique, n’ont pas su convaincre au-delà de leur base électorale traditionnelle.
Le Bloc québécois maintient sa présence au Québec, tandis que les Verts progressent légèrement, portés par les jeunes électeurs inquiets des enjeux climatiques.
Premiers mots de Carney : "Le Canada ne se pliera à aucune intimidation"
Dans son discours de victoire à Toronto, Mark Carney a lancé un message fort :
"Le Canada ne se pliera à aucune intimidation, quelle qu’en soit la source. Nous construirons un avenir fondé sur la résilience, la justice et la coopération."
Il a également tendu la main aux provinces et aux partis d’opposition pour bâtir un consensus national face aux défis extérieurs.
Et maintenant ?
Le nouveau gouvernement Carney devra rapidement gérer la relation houleuse avec les États-Unis, tout en répondant aux attentes sociales et économiques internes. Des mesures concrètes sont attendues dès les premières semaines de mandat pour stabiliser les marchés et rassurer les partenaires internationaux.
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