Brésil : Belém se prépare à accueillir la COP30 au cœur de l’Amazonie

 

Brésil : Belém se prépare à accueillir la COP30 au cœur de l’Amazonie





Belém, Brésil — La ville amazonienne de Belém, dans l’État du Pará, se prépare à accueillir la 30e Conférence des Parties (COP30) sur le climat, prévue pour 2025. Ce choix hautement symbolique place pour la première fois le poumon vert de la planète au centre des négociations internationales sur l’environnement. Alors que l’Amazonie reste l’une des zones les plus touchées par la déforestation et le dérèglement climatique, le Brésil entend jouer un rôle de leader dans la diplomatie écologique mondiale.

Une COP au cœur de la forêt

Tenir la COP30 à Belém est une manière forte de rappeler l’urgence climatique mondiale. L’Amazonie stocke environ 10 % du carbone terrestre et abrite une biodiversité exceptionnelle, mais elle est aussi gravement menacée par l’exploitation illégale, les feux de forêt, et les politiques extractivistes. En accueillant les délégations du monde entier, le Brésil veut démontrer son engagement renouvelé en faveur de la préservation des écosystèmes, sous l’impulsion du président Lula, qui a promis de restaurer la crédibilité environnementale du pays.

Entre logistique et ambitions écologiques

Belém, ville portuaire et historique, fait face à un double défi : organiser un événement mondial tout en montrant l’exemple sur le plan environnemental. Des travaux d’infrastructures durables, des plans de mobilité verte, et des programmes d’inclusion locale sont en cours de préparation. L’événement devrait aussi mobiliser les populations locales, notamment les communautés autochtones, pour faire entendre une voix souvent marginalisée dans les sommets internationaux.

Une opportunité historique pour l’Amazonie

La COP30 pourrait marquer un tournant : non seulement pour le Brésil, mais aussi pour toute l’Amérique latine, qui aspire à peser davantage dans les décisions climatiques mondiales. En mettant l’Amazonie au cœur du débat, Belém veut incarner un changement de paradigme : passer de la prédation à la protection, et de la parole à l’action. Reste à savoir si les promesses se traduiront en engagements concrets.



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